Biographie de Claude Monet

Pierre Auguste Renoir, 'Portrait de Claude Monet', 1875. Paris, Musee d'Orsay. http://www.nationalgallery.org.uk/cgi-bin/WebObjects.dll/ CollectionPublisher.woa/wa/artistBiography?artistID=497 Claude Monet est né à Paris en 1840. C'est entre 1858 et 1862 qu'il rencontre les peintres Eugène Boudin et Jongkind qui lui donnent l'envie de peindre en plein air. Lorsqu'il part ensuite étudier à Paris, il rencontre Renoir, Sisley et Bazille. Il découvre également le travail de Turner lors d'un voyage à Londres en 1871. C'est à cette époque, après un séjour au Havre, qu'il commence à collectionner les estampes japonaises. Entre 1872 et 1878, il part s'installer à Argenteuil et commence à travailler sur l'eau, en s'installant dans une barque aménagée. Il exposera en 1874, 1876, 1877 et 1882 avec les peintres que l'on nommera les "impressionnistes" en raison, entre autres, d'une toile d'une toile de Monet nommée Impression, soleil levant. Entre 1879 et 1884 environ, il habite dans différentes villes, qui ne l'inspirent pas, puis finit par louer une maison à Giverny. Il fait un jardin dans sa grande propriété et peint inlassablement sur ses toiles des fleurs, des champs, des arbres ou la Seine. Il achète un îlot, l'île aux Orties, sur laquelle il possède une cabane et un bateau - atelier. Chaque matin, il se lève tôt pour se promener sur les chemins de Giverny, sur les bords de l'Epte, le long des rangées de peupliers, dans les champs de coquelicots, sur les bords de la Seine. Ainsi, c'est à Giverny, source de son inspiration, qu'il devient le précurseur de la peinture moderne : c'est ici qu'il commence ses fameuses "Séries" qui l'ont rendu célèbre, comme les Meules, les Peupliers, les Cathédrales, ou les Matinées sur la Seine, puis les Ponts japonais, les Glycines, les Nymphéas où le ciel et les nuages jouent entre les herbes, les fleurs. Lorsqu'il devient connu, il achète la maison et construit trois serres. Puis il achète le terrain d'en face pour y faire creuser le fameux étang et le Pont Japonais d'après une de ses esquisses, en 1895. Beaucoup d'amis peintres viennent lui rendre visite et admirer ses toiles. Bien que très ébranlé par la mort de sa deuxième femme, puis de son fils, en 1911 et 1914, il continue à peindre. Opéré de l’œil droit en janvier et juillet 1923, il meurt neurasthénique et épuisé le 5 décembre 1926.